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Café de l’Est

Au début du mois de décembre 1998, un incendie consume un édifice jusqu’à sa base. 

La semaine suivante, de cet édifice, il ne reste plus rien.  Cet édifice c’était le Café de l’Est,

qu’on a vite oublié, malheureusement.
 

Et pourtant, le Café de l’Est mérite toujours un dernier regard sur sa petite histoire.  Avant de

disparaître dans les cendres, le Café de l’Est,  devenu la discothèque L’Énergie, avait été l’une

des plus grandes boîtes de nuit de Montréal.

Pendant qu’Édith Piaf, au début des années 1950, chante au Casino Bellevue, Charles Trenet vient présenter son tour de chant au Café de L’Est. Les Compagnons de la Chanson eux aussi ont été invités au Café.  Georges Ulmer (auteur-compositeur-interprète et acteur français d’origine danoise.) a, lui aussi,tenu l’affiche du Café de l’Est pendant plusieurs semaines.

La chanson française, en 1940-1950, en est à ses premiers balbutiements dans le Montréal très anglophone.  C’est le Faisan Doré, en 1948,  avec Jacques Normand qui nous la fait connaître.  C’est là qu’on découvre le Café de L’est qui aura reçu sa part de chanteur français.

Le Café de l’Est attire toujours une nombreuse clientèle, et pour cause.  Avec sa grande salle contenant entre 500 et 600 places, le cabaret de l’est de la ville peut recevoir les artistes les plus populaires.

À l’époque, il n’y a pas de Place des Arts et le Théâtre St-Denis est surtout consacré au cinéma.  Le Café de l’Est est très invitant surtout que les grandes salles sont une denrée rare.

Tous les artistes ont travaillé au Café de L’est, sauf Yvon Deschamps et Les CyniquesLe Père Gédéon tient l’affiche pendant six mois.  Olivier Guimond est sans doute celui qui attire les plus grosses foule.  Suivi de près par César et les Romains, Les Beatlettes et Michèle Richard.



 

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