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Festival

Festival de l’Humour Québécois (1974-1995)

Louis-Paul Allard

Pierre Labelle

Paul "Tex" Lecor

Roger Joubert

C’est en 1974 que le Festival de l’humour québécois voit le jour à la station de radio CKAC.  CKAC programme le samedi

matin le Festival de l’humour, en s’alimentant des 33 tours que de nos comiques de l’époque produisent.  L’émission

connaît un succès boeuf.  Partie à 50 000 auditeurs au quart d'heure, elle atteint à son apogée 210 000 auditeurs.  Mais

voilà qu’en 1977, aux derniers sondages, la cote d’écoute a fléchi: 160 000 auditeurs.  Mauvais signe.  Il faut

renouveler.  D’autant plus que nos humoristes n’enregistrent presque plus de disques, à part Yvon Deschamps qui en

sort un par année.

Pour le président-directeur général de CKAC, Paul Émile Beaulne, le rire est rentable.  Quand Paul-Émile Beaulne était jeune, il a été engagé comme messager à Radio-Canada et, tous les matins, il allait fureter du côté de l’émission Chez Miville, devenue depuis un classique de l’humour dans notre histoire radiophonique.  Paul-Émile Beaulne n’a pas oublié ses classiques.  Il a l’idée d’un show original, enregistré devant un auditoire "live" pour que les réactions soient authentiques.  Pendant une heure, le Festival de l’humour québécois fait la revue de l’actualité québécoise et se moque de tout un chacun: les artistes, les politiciens, les autres stations radiophoniques.  

Entre Chez Miville et Festival de l’humour québécois deux différences importantes, toutefois: Chez Miville était une émission quotidienne qui durait une heure et demie, et Festival de l’humour québécois est une émission d’une heure qui passe le samedi matin seulement, à 10 heures.  Et à CKAC, on peut aller beaucoup plus loin: c’est l’époque qui veut ça, ou du moins qui le permet.

Le Festival de l’humour québécois est animé par Pierre Labelle, Tex Lecor, Louis-Paul Allard et Roger Joubert. Les textes sont rédigés par Jean Robitaille (qui réalise aussi l'émission), Michelle Bisaillon et Pierre Audet.  Trois scripteurs pour une émission, c'est un luxe qu’on se paye en général seulement à Radio-Canada.  CKAC investit près de 100 000$.  Mais, pour Paul-Émile Beaulne “le rire, c’est une affaire sérieuse…

Une fois par mois, on modifie la formule, qui devient un Bien cuit, c'est-à-dire un “roasting” à la Dean Martin où une vedette est soumise aux commentaires plus ou moins acidulés de ses amis (?). Première victime sur le gril: Jacques Normand, qui est suivi par Jacques Beauchamp, Maurice Bellemare et Réal Giguère. Les enregistrements du Festival de l’humour québécois se déroulent à l’intérieur du salon O’Keefe, rue Peel, et la bière gratuite y coule à flots. « Les gens rient pour vrai, mais la bière aide un peu ».

En plus de Louis-Paul Allard, Tex Lecor, Roger Joubert et Pierre Labelle, Michel BeaudryDenise Filiatrault, Michel Forget et Benoît Marleau participent à l’émission aux cours de 20 années que dure le Festival de l’humour . Stéphane Bourguignon, François Avard et Pierre Légaré en sont les scripteurs avec Louise Bureau.

Discographie partielle:

Le Nouveau Festival de l’humour québécois / Tifany / TY-22000 / 1977
Le Nouveau Festival de l’humour québécois, en direct de l’assemblée nationale / Pro-Culture / PPC 7005 / 1982
Le Nouveau Festival de l’humour / Telson / AE 1519

Sources:

1977 La Presse, 20 mai, P. B13, Louise Cousineau
1977 La Presse, 23 juillet, P 25, (R.T.)

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Roge Joubert

Roger Joubert (1929-2010)

C’est à  Avignon, ville du sud de la France, que Roger Joubert voit le jour en 1929.  C’est là qu’il fait ses études et qu’il

apprend la musique. Vers l’âge de huit ans, il décide de devenir pianiste.  Roger se destine à une carrière classique de

pianiste de concert.  Après avoir reçu un premier prix de piano du Conservatoire d’Avignon,  Il va à Paris et se

perfectionne au Conservatoire.   Après deux années au Conservatoire, il décide de s’orienter vers les variétés.  Il

accompagne un débutant qui se nomme…Bourvil.

Il s’amène au Québec en 1952 pour accompagner la chanteuse Irène Hilda, chanteuse, danseuse et comédienne franco-américaine.  Son arrivée en terre québécoise fut désolante.  Lui qui s’attendait à voir des néons et des grands espaces fut très surpris à son arrivée de voir que l’aéroport était en planches et le bar où il doit présenter le spectacle est plutôt douteux.  Pourtant le petit bar en question, Chez Gérard dans la basse ville de Québec, devait s’illustrer au fil des ans comme celui qui accueillait les plus grandes vedettes de la chanson française.

Toujours en 1952, tandis qu’il est dans la métropole en train d’honorer son contrat prévu pour une durée de six mois, son amie de cœur demeurée à Paris lui fait savoir par courrier que la relation prenait fin, son cœur battant la chamade pour un autre.  Joubert décide alors de demeurer au Québec.  Mais la partie n’est pas gagnée pour autant.

Il mettra un temps fou à se faire reconnaître par la guilde des musiciens, seule à pouvoir émettre le sauf-conduit lui permettant de jouer en ville.  L’argent manquant, il se verra obligé de faire la plonge dans un restaurant.  C’est au restaurant Ruby Foo’s qu’il finira par se faire embaucher comme pianiste d’ambiance.  Pendant deux ans et demi, il est le pianiste attitré du restaurant.  Pendant cette période, il rencontre Jacques Lorain, Denise Filiatrault, Paul Berval, Denis Drouin, Dominique Michel et Jean-Claude Derret.  Tout ce beau monde allait devenir la troupe Le Beu qui rit, dont le directeur est Paul Berval, fondé en 1954.  Joubert participe au spectacle tant comme musicien que comme comédien.

Roger rencontre Denyse Émond, du duo Ti-Gus et Ti-Mousse, après une représentation au cabaret Le Beu-qui-rit.  Au mois d’octobre 1959 Denise Emond devient Madame Roger Joubert.  Le mariage ne dure que deux ans et demi.

En 1961, il est l’animateur, présentateur et accompagnateur de l’émission Une semaine avec… télévisée au réseau français de Radio-Canada.  Le concept de l’émission est fort simple, on invite un artiste qui nous fait découvrir ses compositions pendant une semaine.
  Pour présenter les artistes, Roger Joubert met à profit ses talents de comédien.  Il emprunte différentes personnalités pour présenter le chanteur ou la chanteuse en vedette.  Un jour il est barman, puis chemineau, le jour suivant il devient portier ou cuisinier.
 
En 1966, au moment où l'équipe de Moi et l’autre (1966-1971 /187 épisodes) se constitue, Denise Filiatrault et Dominique Michel pensent immédiatement à Roger Joubert et suggèrent au réalisateur, Jean Bissonnette, de l’engager comme pianiste chef d’orchestre. Le personnage du gérant, monsieur Lavigueur, naît, sous la plume de l’auteur Gilles Richer, et on demande à Roger d’être Monsieur Lavigueur.  C’est d’ailleurs Roger Joubert qui a composé les thèmes de l'émission.
 
Roger Joubert convole en juste noce pour une deuxième fois en 1969.  L’élue de son cœur, la chanteuse Christine Charbonneau.  Un an plus tard, Christine donne naissance à un couple de jumeaux.  Un garçon et une fille, Laurent et Catherine.  Le parrain de Laurent est le fils aîné de Roger, Serge, dix ans,  issu de son premier mariage avec Denyse Émond.
 
Au début de l’année 1972, avec Ovila Légaré, il lance un recueil de chansons inédites qui comprend les compositions de M. Légaré.
 
En 1974, avec ses complices Tex Lecor, Louis-Paul Allard et Pierre Labelle, c'est la grande aventure du Festival de l’humour québécois qui commence.  Sur les ondes de CKAC, cette émission était présentée tous les samedis de 10h00 à 11h00.  C’était l’émission radiophonique la plus écoutée au Canada et ce, même si elle n’était diffusée qu’au Québec seulement.  L’émission sera en ondes de 1974 à 1995.  Leurs disques connaissent autant de succès que l’émission.

Denise Filiatrault lui avait dit un jour, qu’elle écrirait une série dans laquelle Roger Joubert aurait un rôle.  Chose promise chose due.  En 1979, la série Chez Denise est en ondes et Roger Joubert, a oublié Monsieur Lavigueur, pour devenir ce drôle de chef cuisinier du restaurant Chez Denise.  Depuis le début de la série, on redemande Roger Joubert pour tourner des commerciaux, lui qui avait été mis de côté pendant quelques années

En 1984, Denise Filiatrault récidive avec une nouvelle télésérie, 101 avenue des Pins où Roger Joubert laisse les chaudrons pour le piano.  Il y tient le rôle de M. Lapalisse, pianiste accompagnateur. C'est également lui qui écrit la musique de l’émission.  

1993 c’est la consécration, Denise Filiatrault monte la pièce Marius et Fanny, de Marcel Pagnol, et lui demande de jouer le rôle de César.  La pièce est jouée plus de quatre-vingt-dix fois à travers la province, dont 52 fois à Montréal.  Plus de 40,000 personnes ont vu la pièce.

 

Il reprend son rôle de Monsieur Lavigueur dans Moi et L’autre version 1995 (1995/1997).

En février 1999, une nouvelle émission destinée à un public de cinquante ans et plus prend l’affiche le dimanche matin à l'antenne de Quatre Saisons.  Y’a plein d’soleil .  Il rejoint ses amis du Festival de l’humour Québécois Allard, Labelle et Tex.  S’ajoute au quatuor Shirley Théroux.  L'émission, qui ne devait durer que treize semaines, reste à l’écran pendant près de dix ans.

Le 2 octobre 2010,  Roger Joubert est décédé subitement.

Discographie partielle:

Le Nouveau Festival de l’humour Qc., en direct de l’assemblé National  / Pro-Culture / PPC 7005 / 1982
Le Nouveau Festival de l’humour québécois / Tifany / TY-22000 / 1977
Le tout Nouveau Festival de l’humour / Telson / AE 1519

Sources:

1959 Le Samedi, 17 janvier, P. 3, Odette Oligny
1961 Le Progrès du Golfe, 22 décembre, P. 3
1968 Ici Radio-Canada, 30 novembre, P. 5
1970 Télé-Radiomonde, 27 juin, P. 3
1972 Le Petit Journal, 27 janvier, P. 5
1979 Télé-Radiomonde, 25 novembre, P. 6, André Gignac
1983 Télé-Radiomonde, 14 août, P. 30. 31, C.M.
1992 La Tribune, 13 août, P. B5, PC
1993 Le Soleil, 27 novembre, P. E1, Jean St-Hilaire
2010 Le Nouvelliste, 4 octobre, P. 25, PC

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Tex

Paul “Tex” Lecor (1933-2017)

Auteur, compositeur, interprète, animateur, humoriste... et peintre, né Joseph Henri Paul Cyrille Lecorre le 10 juin 1933 à

Saint-Michel-de-Wentworth.  Il est l'aîné de trois enfants.  Son père, Henri-Paul, est un Breton; artiste-peintre, homme

de théâtre et politicien local convaincu.  Son père est également champion canadien de tir au poignet.  Quand Tex était

petit, il gagnait son argent de poche en tirant au poignet.  Ça lui a permis, un peu plus tard, de pouvoir rentrer dans un

bar sans un sou, boire à son goût et ressortir facilement avec 25$ en poche.  Sa mère, une québécoise de souche

normande, est à l’écoute de la nature et éveillera ses enfants aux secrets et merveilles de celle-ci. 

Dès l’âge de dix ans, il vole à son père des tubes de peintures pour créer ses premières œuvres.  Son père organise des tournées dans la province et Tex grandit dans cette atmosphère et participe dès son plus jeune âge à divers spectacles.  Puis il devient le maître de cérémonie pour des soirées d’amateurs.  Il prend goût au métier et se dit qu’il serait aussi bien d’écrire ses propres chansons.

Il étudie chez les Clercs de Saint-Viateur où son professeur l’encourage fortement dans son cheminement pictural.  En 1951, à 18 ans, il fait son entrée à l’école des Beaux Arts de Montréal.  Six ans plus tard, il termine ses études aux Beaux Arts et commence alors une période marquante de sa vie et de sa carrière qui fera de lui une vedette importante du Québec.

Déjà en 1958 il vit de sa peinture.  Durement, mais il en vit.  Il en vend  en moyenne une par semaine.  Il a même commencé à composer.  Il fait parti de ce que l’on appelle La bohème rappelez-vous la chanson de Charles Aznavour :

“Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver
La bohème , la bohème”

Si Paris, principalement sur la Rive Gauche, possède sa faune artistique et sa bohème, Montréal, à cette époque, n'est pas en reste.  Comme la Ville-Lumière, la bohème artistique de la Métropole traîne dans son sillage l’autre bohème: celle des désoeuvrés, des intellectuels en puissance, des jeunes en mal d’idéal et, pourquoi le cacher?, les fainéants.  Même s' il est très bohème de nature, Tex occupe ensuite au moins cinquante jobs  pendant deux ans: draveur, coupeur de bois, membre de la marine marchande, guide touristique, pécheur, commandant de bateau etc.

Depuis sa sortie de l’école des Beaux Arts, il produit énormément.  Sa méthode de travail est simple et efficace à la fois; il s’impose de peindre une toile par jour d’après ses esquisses et aquarelles prises au cours de ses voyages.

Jacques Labrecque (Baryton, folkloriste, conteur, producteur, éditeur, ethnologue) a découvert Tex comme chanteur.  En deux ans, il compose 31 chansons.

 

Dans les années 1960, il fera partie des quelques chansonniers qui seront aussi considérés comme vedettes populaires.  Déjà en 1963, il compte plusieurs expositions tant au Canada qu’à l’étranger.  Mais à ce moment on connait Tex surtout pour ses chansons satiriques sur les mœurs canadiennes-françaises.

Depuis ses débuts comme peintre en 1955 et jusqu’en 1965, Tex a vendu de 2 000 à 3 000 toiles.  Pas trop mal pour un jeune peintre. 

Une de ses chansons, que plusieurs considèrent comme un hymne au Québec  intitulée La Redoute a été interdite d’enregistrement par le gouvernement.  Lui-même trouvait qu’elle était beaucoup trop révolutionnaire et qu’elle aurait pu devenir le chant officiel du FLQ.  D’ailleurs , cette composition lui a valu la visite des “Boys Scouts” (RCMP) de sa majesté, comme il le dit lui-même, en plus de nombreuses fouilles à son appartement.

En 1972, son plus grand succès, Le Frigidaire, écrit par Georges Langford, le fera connaître hors de nos frontières.  À Paris, Tex fait un malheur avec cette chanson.  Les journaux parlent de Tex “comme étant un gars qui pourrait facilement percer en France, s’il persistait et venait passer quelques semaines, voire quelques mois, en vivant au rythme de Paris”.  Il travaille avec Marthe Fleurant pour La Bolduc 68, chanson hommage à la chanteuse du même nom. 

Ses chansons se veulent un reflet humoristique de situations normalement difficiles, ce qui lui a valu certaines critiques de la part des bien-pensants, pour lesquels il n'était pas un vrai chansonnier.  Malgré tout, chaque année, pendant les fêtes, la chanson Noël au Camp sait nous tirer quelques larmes, et entendre Le Frigidaire devrait nous rendre songeurs si on l'écoute au second degré.

Au milieu des années 1970, les œuvres (ses toiles) de Tex prennent de la valeur. "Acheter un Lecor , c’est comme investir à la bourse un jour ou l’autre ça aura une immense valeur, tout comme un Lemieux ou un Fortin”.  On ne s’était pas trompé, les œuvres de Tex se vendent à fort prix et il reste toujours aussi populaire et ce même après sa mort, surtout après sa mort.  À l’été de 1976, il expose à Montréal et on se rend vite  compte que sa peinture se vend très bien.  À preuve, l’exposition compte une cinquantaine de toiles qui ont toutes été vendues en quelques jours.  Puis une autre exposition en 1984, à Québec, où ses toiles se sont toutes vendues en l’espace d’une demi-heure.

Un jour, un des caïds de la mafia de New York lui  commande un tableau.  Il a été, lui-même, lui porter la peinture qui représente un vieux paysan italien dans un décor champêtre.  Il a été reçu comme un roi, avec un grand repas et placé à la table d'honneur.  Par contre, Il a fait une petite gaffe en embrassant la main de la mamma de la famille alors que, tout le monde sait, que c'est la main du godfather qu'il faut embrasser.

À partir de 1970, pendant quatre ans, il anime l'émission Sous Mon Toit.

 

De 1974 à 1995, il fera partie du Festival de l'Humour à CKAC avec Roger Joubert, Louis-Paul Allard et Pierre Labelle.  Dans les années 1980, Les Insolences d’un Téléphone.  “Les Insolences d’un téléphone et le festival de l’humour, se sont mes deux derniers contacts avec le public dans le monde du spectacle. J’y tiens beaucoup.  Je le fais encore parce que j’aime encore ça. Je suis rendu à une étape où je fais seulement ce qui me plaît” .

Au milieu des années 1980, il fonde, avec d’autres artistes désireux de promouvoir l’art figuratif au Québec et à l’étranger, l’Institut des arts figuratifs qui regroupe aujourd’hui plus de 160 peintres et sculpteurs professionnels

En 1984, à 51 ans, il décide de mettre un terme à sa carrière d'auteur-compositeur-interprète.  Dans sa dernière toune, Les Puffeux, il écrit  ”Quand t’as pu rien à dire, tu fermes ta gueule et tu t’en vas”.  Il consacre presque exclusivement à la peinture.

De 1998 à 2010, il co anime l'émission de télévision Y'a plein d'soleil sur TQS, magazine pour les personnes âgées, avec Pierre Labelle, Louis-Paul Allard, Roger Joubert et Shirley Théroux.

Paul "Tex" Lecor est décédé le 9 septembre 2017 à Terrebonne à l’âge de 84 ans.

1997 La revue, 20 août 1997 Terrebonne
“Tex Lecor réalisera la plus gigantesque murale au monde.  Il s'agit en effet de la réalisation de ce qui serait sans conteste, la plus grande murale au monde. Imaginez! Une murale de 1250 pieds de long par 60 de haut... un peu plus de trois fois la longueur d'un terrain de soccer et l'équivalent en hauteur d'un édifice de six étages!!!  Quel site me direz-vous, peut accueillir une œuvre aussi démesurée? Celui qui, par la démesure justement des travaux entrepris, a fait notre renommée à travers le monde: Le complexe hydroélectrique de la baie James. La murale prendrait place sur un mur de granit de la centrale LG-2... au voisinage des turbines à 355 pieds sous terre.”.  Malheureusement le projet ne sera jamais réaliser.

Discographie partielle :

Complexes de la chanson Canayennes / London / MB-19 / 1960
Mes premières chansons / London / MB-126 / 1964
Chansons interdites à la radio et à la télévision /Gamma / G5127 /1969
Le Nouveau Festival de l’humour québécois / Tifany / TY-22000 / 1977
Le Nouveau Festival de l’humour Qc., en direct de l’assemblé National  /

Pro-Culture / PPC 7005 / 1982
Le Nouveau Festival de l’humour / Telson / AE 1519

Sources:

Tex Lecor.com
1958 Le Petit Journal, 7 décembre, P. 51, G. de Maillard
1959 La Patrie du dimanche, 8 novembre,  P. 114, Manuel Maitre
1963 Le Droit, 27 février, P. 11, Edgar Demers
1965 La Patrie - l'hebdo des canadiens-français, 24 juin, P.2. 3, Manuel Maitre
1966 L'Indépendance - organe officiel du Rassemblement

pour l'indépendance nationale, février, P. 5, Richard-François
1972 Le Petit Journal, 16 mars, Spectacle P. 1
1976 Télé-Radiomonde, 24 octobre, P. 10
1977 Le Soleil, 19 février, P. D3, Louis-Guy Lemieux
1979 Télé-Radiomonde, 22 juillet, P. 26
1984 La Revue, 5 décembre ,P. 4, Marie France Despatis
1988 Le Régional, 23 novembre, P. 3, Hélène Lavoie
1997 La Revue, 20 août, P. B1, Carole Parent

Gamma GS127    1969

MAdame X - Tex Lecor
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London  MB-126        1964

Tex mes premieres chansons
Tex mes premieres chansons
Pauvre vieille - Tex lecor
00:00 / 00:00

London  MB 19    1960

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Elle avait un trou - Tex Lecor
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Allard

Louis-Paul Allard (1945-    )

Louis-Paul Allard est né dans le pays du lac Mégantic, fils d’un Allard des Allard de Victoriaville et d’une mère

beauceronne, le 24 décembre 1945.  Pendant sa jeunesse, à Lac-Mégantic et durant ses études à l'Université de

Sherbrooke, c'est d'abord le monde du spectacle qui le fascine.  Il sera tour à tour comédien amateur, producteur de

spectacles, imprésario et poussera même l'audace jusqu'à gratter la guitare en présentant ses propres compositions

dans les boîtes à chansons de la région.  Et comme par hasard, c'est dans les stations locales de radio qu'il trouvera la

plupart de ses emplois d’été!

Après avoir obtenu un baccalauréat ès Arts du Collège universitaire de l'Université de Sherbrooke, Louis-Paul Allard poursuit ses études à la Faculté de Droits de cette même Université où il obtient une licence en droit. Il effectue par la suite un stage en publicité à l'Université de Boston, au School of Public Communication.  En 1965, Louis-Paul commence à se faire connaître dans le domaine artistique de par les chansons, les poèmes et les monologues qu’il compose.  Depuis cinq ans, il se produit dans plusieurs boîtes à chanson de la région et est invité sur quelques émissions de télé et de radio.  Il occupe également le poste de directeur de l’ESCO, troupe de théâtre dans les Cantons de l’est. 

Il est très impliqué dans le milieu étudiant.  Il occupe le poste de directeur de la Radio-Université (sur les ondes de CHLT) et le poste de directeur des spectacles de la boîte à chansons Le tombeau de Bacus.  En 1967, pour une deuxième année de suite, il vient d’être réélu vice-président de l’association générale des étudiants de l’Université de Sherbrooke.  Il occupe, également, le poste de directeur des activités sociales, culturelles et artistiques de l’université. 

La même année, il interprète l’hurluberlu dans la pièce Les Insolites présentée à la compagnie l’Atelier de Sherbrooke, à Drummondville.  Louis-Paul ainsi que son confrère André Guy sont à l’origine d’un projet visant à ouvrir une boîte à chansons genre discothèque à Sherbrooke.  Il devient nouvelliste surnuméraire à la station de radio de Sherbrooke CHLT.  Le 17 juillet 1967 Louis-Paul Allard se coupe la barbe…la cause : le théâtre.  Ok j’avoue que cela n’a pas grand intérêt.  Avec la troupe de théâtre L’Atelier de Sherbrooke, dont il fait parti, Louis-Paul, dans le cadre du Festival des jeunes Compagnies du Québec, interprète une pièce qui s’intitule Homo Sapiens,  pièce qui donne libre cours à l’imagination.  Elle fait appel à toutes les ressources des comédiens: Mime, expression corporelle, danse, acrobatie etc.

En 1969, il entreprend deux mois de cours intensif en journalisme international à l’Université de Boston.

Il est très impliqué dans le Mouvement Souveraineté-Association (MSA), il en est le publiciste( juriste spécialisé en droit public) “C’est un mouvement non politique, mais qui en a l’ampleur. Tous les membres du MSA travaillent bénévolement, ce qui permet de dire qu’il n’existe aucun pot de vin, de caisse électorale “.                                         

Au sujet de l’indépendance, il écrivait, dans une lettre ouverte dans La Tribune de Sherbrooke en mars 1969  “…En effet l’indépendance envisagée lucidement et froidement est l’acheminement normal et logique d'histoire collective, L’indépendance n’est pas un mouvement CONTRE qui que ce soit, mais un mouvement POUR les québécois et PAR les québécois.  Qu’on cesse d’envisager l’indépendance avec un œil de fermé, c'est-à-dire dans une conception moyenâgeuse avec des barricades, des fossés et des barbelés.  Voyons-la en gens civilisés qui, d’un côté ou de l’autre de la barricade, se rendent compte qu’ils ont besoin de l’autre côté.  Cependant, cette interdépendance doit être respectueuse envers ses composantes, elle doit être adulte”.

En 1970, Louis-Paul quitte Sherbrooke pour Montréal, où il est engagé par Télé-Métropole à titre de reporter annonceur.  En même temps qu’il cumule ses nouvelles fonctions, il termine sa dernière année de Droit à l’Université de Montréal.

Bien avant d'être admis au Barreau du Québec, en 1974, Louis-Paul Allard commence une carrière dans le monde des médias.  De 1965 à 1993, il est journaliste reporter et animateur d'émissions de variétés et d'affaires publiques, tant pour le réseau TVA que le réseau Télémédia (CKAC).  Durant ces années, il écrit également en tant que chroniqueur de nombreux articles pour plusieurs revues et magazines de plein air et environnement.

Me Allard a été l'un des fondateurs de l'aide juridique. Dès 1973, il occupe le poste de directeur du Service de l'information de la Commission des services juridiques du Québec.  En 1993, il est nommé vice-président de la Commission des services juridiques et cumule également le poste de directeur de l’information.

En 1974, avec ses complices Tex Lecor, Roger Joubert et Pierre Labelle, c'est la grande aventure du Festival de l’humour québécois qui commence.  Sur les ondes de CKAC, cette émission était présentée tous les samedis de 10H à 11h00.  C’était l’émission radiophonique la plus écoutée au Canada et ce, même si elle n’était diffusée qu’au Québec seulement.  L’émission sera en ondes de 1974 à 1995.  Leurs disques connaissent autant de succès que l’émission.

En 1976, les Québécois découvrent les newfies sur le tard, mais qu’importent: ils prennent les bouchées doubles.  Louis-Paul Allard raconte quatre blagues newfies tous les jours à son émission Montréal en vrac à CKAC depuis un an.  Est-il responsable de ce que nos enfants arrivent de l’école, tous les jours, avec une nouvelle blague newfie? Difficile à dire.  Le coin du newfie, un livre de 302 blagues recueillies et parfois inventées par Louis-Paul Allard, est lancé, et déjà plus de 72 000 exemplaires vendus. Puis , il y a un disque,  des marionnettes, des t-shirts et même des livres à colorier.  II se défend aussi des accusations de racisme. “Je n'ai rien contre les gens de Terre-Neuve, dit-il D’ailleurs, nous sommes tous, un peu newfie à certains moments de notre vie.”  Ces livres Histoire de Newfie (1 et 2) ont battu des records de vente, et  son microsillon d’histoires de newfie s’est vendu à plus de 10 000 exemplaires (réf.1977).

 

À la barre de l'émission du retour à la maison depuis cinq ans, en 1987, il remplace le doyen des morning man montréalais, Jacques Proulx.  Émission qu’il quittera quatre ans plus tard.

Communicateur averti et grand vulgarisateur du droit au Québec, Me Allard est notamment le concepteur et scénariste de la formule la Minute juridique ainsi que de l'émission Justice pour tous, diffusée à la télévision pendant plus de quinze ans.  Il a d'autre part écrit et produit plus de 200 scénarios différents, tous consacrés à la vulgarisation du droit.

Très préoccupé par la cause environnementale, il devient, en 1984, président-fondateur de la corporation À court d'eau, une corporation reconnue Le mouvement écologique de l'année par le Mouvement Desjardins.  En 1986, Louis-Paul Allard crée la Fondation québécoise en environnement, il en a été le président pendant de nombreuses années.

Me Allard a occupé le poste de président du Conseil d'administration de la SEPAQ (la Société des établissements plein air du Québec).  Il était également membre du conseil d'administration de la Société de la faune et des parcs du Québec. Pourquoi, en marge d'une double vie professionnelle bien remplie, sentir ce besoin de s'impliquer dans des actions communautaires: “J'estime que j'ai été très chanceux dans l'existence, j'ai reçu beaucoup et aujourd'hui, j'ai l'avantage d'être payé pour faire ce qui me plaît et m’amuser. Cela n'est pas donné à tout le monde. Alors disons que j'ai un peu l'impression de m'acquitter d'une dette en faisant ma petite part pour qu'on ait plus de fun, tous ensemble, dans un univers qui soit un peu plus respirable.  Si je ne faisais pas ça, je ne me sentirais pas correct.  Et pour moi, c’est ça qui est le plus important.”.

Me Allard est de plus concepteur, producteur et animateur de la série Y'a plein d'soleil, un magazine télévisé hebdomadaire d'information et de divertissement destiné aux gens du troisième âge et diffusé à l'antenne de TQS.

Discographie partielle:

200 histoires de newfie / RCA / KXL-0156 /1976
Le Nouveau Festival de l’humour québécois / Tifany / TY-22000 / 1977
Le Nouveau Festival de l’humour québécois, en direct de l’assemblée Nationale / Pro-Culture / PPC 7005 / 1982
Le Nouveau Festival de l’humour / Telson / AE 1519

Sources:

1965 La Tribune, 25 mars, P. 4
1966 L'Écho de Frontenac, 14 avril, P. 8
1967 La Tribune, 1er avril, P. 20
1967 L'Écho de Frontenac, 6 avril, P. 1
1967 La Tribune, 2 mai, P. 3, Chronique municipale
1967 La Tribune, 17 juillet, P. 3, Carnet King/Wellington
1967 La Tribune, 30 août,  P. 20
1968 L'Écho de Frontenac, 29 février, P. 5
1969 La Tribune, 20 mars, L’opinion du lecteur, P. 6
1976 La Presse, 1er avril, P. 1, Louis Cousineau
1977 La Presse, 26 février, P. 3, Horaire télé
1987 La Presse, 20 juin, P. B4, Pierre Gravel

RCA KXL1-0156    1976

Louis-Paul Allard -
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Labelle

Pierre Labelle (1941-2000)

Comme son père joue du violoncelle pour l’Orchestre symphonique de Détroit, c’est à Windsor en Ontario que l’humoriste

Pierre Labelle voit le jour, le 16 février 1941.

Une fois rentré au Québec, au sein de la chorale de l’école St-Vincent-Ferrier, il se lie d’amitié, à dix ans, avec un certain...

René Angélil. En compagnie de Jean Beaulne, ils forment plus tard le groupe Les Baronets qui connaîtra le succès dans

les années 1960 avec des versions françaises des succès des Beatles comme "C’est fou, mais c’est tout".

Pendant un certain temps, il est dessinateur d’affiches de cinéma.  Il purgeait les affiches, camouflait un décolleté, maquillait un revolver. Labelle est un bourreau de travail, en plus d’écrire régulièrement, il possède un studio d’enregistrement qui marche très bien. Ce studio lui permet de mieux comprendre le fonctionnement de l’industrie du spectacle.

En 1970, Clémence Desrochers écrit la revue La belle amanchure et Les Baronets, (Labelle et Angelil) donnent la réplique à Clémence et à Françoise Lemieux.  La pièce obtient un très grand succès, Pierre Labelle apparaît comme une découverte et certains critiques iront même jusqu'à dire "qu’il est un Deschamps en puissance. Une belle amanchure de chansons, de monologues et de folies"

En 1971, débute le tournage du film l’Apparition. En plus d’écrire le scénario, René Angélil et Pierre Labelle en sont les deux vedettes. Le film sort au début de l’année suivante. La critique n’est pas spécialement tendre : "Ça aurait pu être un bon film mais la faiblesse du scénario n’a pu être compensée par le jeu des comédiens. René Angélil joue on ne peut plus faux… Et le film étant centré sur Angelil et Labelle on s’ennuie souvent et longtemps… Pierre Labelle pourrait devenir notre Louis de Funès mais le rire qu’il soulève dans l’Apparition s’estompe aussitôt que son comparse ouvre la bouche.  Il faut cependant tenir compte du fait qu’il s’agit du premier film comique québécois qui ne fait pas appel aux fesses pour vendre."

Après plus quinze ans de concubinage avec René Angélil, c’est maintenant officiel, les Baronets, qui étaient devenus un duo, se séparent en septembre 1973.  Quelques mois plus tard, Pierre Labelle fait le saut, c’est la première de son premier spectacle solo, le “Nouveau” Pierre Labelle au Café de L’est.  Un spectacle de club bien fait, amusant, soutenu et, surtout, très bien exécuté par un gars qui connaît son métier.  Des bons gros gags pas du tout intellectuels qui provoquent un bon gros rire, pas du tout intellectuel lui non plus, mais tellement sain.

Pierre Labelle a collaboré avec la joyeuse bande du Festival de l’humour québécois (1975-1992) sur les ondes de CKAC, l’émission de radio la plus écoutée au Canada.  Il demeurera à ce micro pendant dix-sept ans ! Parallèlement, le chanteur prend officiellement le chapeau d’humoriste et connaît un grand succès populaire avec des spectacles solos comme Une farce de la nature et Labelle... Job de fou (1986). Déplacement de sens, jeux de mots, métaphores, voilà de quoi sont composés les monologues de Pierre Labelle.  D’ailleurs Pierre Légaré, qui a coécrit Labelle…job de fou avec Pierre Labelle, est catégorique “Claude Meunier est le maître de l’humour absurde au Québec mais c’est Pierre Labelle qui en a été l’inventeur”.

Entre les spectacles, le festival et ses rôles à la télé, il fonde, avec l’ancien journaliste François Dowd, une compagnie de production. Script concept.

Mettant à profit ses talents de comédien, on le verra dans plusieurs comédies théâtrales et à la télévision, notamment dans la série L’âme sœur, Chère Isabelle au côté de Dominique Michel, Drôle de monde de Marcel Gamache, La petite semaine, Jamais deux sans toi.  On le retrouve au théâtre dans la satire écrite par Jean Barbeau La coupe stainless également dans la comédie musicale de André Dubois (ex-Cynique) C’est pas de ma faute.  Il y tient le rôle du chef de la mafia de Montréal.  En plus de faire, à la radio, Les Insolences d’un téléphone.

En 1979, Labelle fait partie de la distribution du télé théâtre Loto-nomie présenté à Radio-Canada et écrit par Jean-Pierre Plante (Pop Citrouille, Minute Moumoute, La fricassée, du Tac au Tac) pour qui c’est la première dramatique.  De la performance de Pierre Labelle on dira "Tout le monde connaît le fantaisiste Pierre Labelle: mais tout le monde saura désormais que cet humoriste authentiquement québécois est aussi un comédien talentueux plein de ressources dramatiques." Puis,  il présente son nouveau spectacle On rit ben mais… c’est drôle pareil.  Il entreprend ainsi sa carrière de stand-up comique.  Puis en 1981, son nouveau spectacle d’humour, Une farce de la nature, est en nomination comme spectacle humoristique de l’année au Gala de l’ADISQ.

En 1986, le spectacle le plus marquant de sa carrière Labelle… job de fou, ce qui l’oblige a quitté, avec regret, Le festival de l’humour québécois. Il va présenter ce spectacle à Paris.

À la fin des années 1980, les déboires se succèdent dans la vie de Pierre Labelle.  Il se sépare de Dorothée Berryman avec qui il partageait sa vie depuis sept ans, il connaît des problèmes avec le fisc et doit affronter un problème de consommation de drogues.

En juin 1994, à vingt-et-un jours de la première, Pierre Labelle qui doit y jouer le rôle-titre de Charmant voisin est terrassé par une thrombose.  Paralysé du côté droit de la tête aux pieds, il séjourne à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont avant d’être transféré à l’Institut de réhabilitation de Montréal, où il passe deux mois.  Pierre conserve l’usage de la parole, retrouve la sensibilité de sa jambe droite, arrive à se tenir debout et à se déplacer seul en fauteuil roulant.   Au cours des semaines suivantes, du lundi au vendredi, il occupe tout son temps à faire le maximum d’exercices en physiothérapie et en ergothérapie, un travail exténuant.

Il parviendra à remonter la pente et co-animera, à TQS, l’émission Y’a plein de soleil avec ses anciens complices du Festival de l’humour.

Malheureusement, victime d’un arrêt cardiaque, Pierre Labelle s’éteindra subitement le 18 janvier 2000, à l’âge de 58 ans. Il préparait un nouveau spectacle solo qu’il devait présenter à l’été 2000.  Les funérailles ont lieu à la Basilique Notre-Dame, son ami et ancien compagnon des Baronets, René Angélil, a tenu à offrir à Pierre Labelle de grandes funérailles.

Discographie partielle

Le Nouveau Festival de l’humour Qc., en direct de l’assemblé National  / Pro-Culture / PPC 7005
Le Nouveau Festival de l’humour québécois / Tifany / TY-22000
Le Nouveau Festival de l’humour / Telson / AE 1519
La belle amanchure /Tremplin / TNL-2001 / 1971

Sources:

1970 Photo-journal - tout par l'image, 4 janvier, P. 10, François Girard
1970 Télé-Radiomonde, 10 octobre, P. 26
1972 Télé-Radiomonde, 1 avril, P. 24, Pierre Séguin
1973 Photo-Journal - tout par l'image, 14 octobre, P. 7, Daniel Grégoire
1975 La Patrie - l'hebdo des canadiens-français, 22  juin, P. 9
1976 Télé-Radiomonde, 13 juin, P. 18, F .G.
1979 Ici Radio-Canada, 24 février, P. 8, René Houle
1980 Le Courrier de St-Hyacinthe, 6 février, P. E6
2000 Le Soleil, 19 janvier, P. 3, PC

TIfany TY-22000    1977

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Telson AE-1519

Cours de conduite - Pierre Labelle
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Pro-Culture PPC 7005     20 octobre 1982

Le Petit "Proutt" - Roger Joubert et Tex Lecor
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