Section Télévision, radio, théâtre
Chez Miville
Miville Couture (1916-1968)
Miville Couture est né à Saint-Malachie en 1916. Il fait ses études commerciales chez les frères Maristes de
terminées, Miville se dirige vers le journalisme d'une façon indirecte.
En 1938, âgé de 22 ans, il se propose de poser sa candidature comme traducteur au ministère de l’Agriculture. Or, à Québec, il a l’idée de frapper à la porte d’un poste de radio privé. Il est immédiatement engagé comme annonceur à CHRC. L’année suivante, il est engagé à Rimouski en tant qu’animateur, annonceur, publicitaire et même télégraphiste.
C’est l’homme à tout faire de la maison. C’est à cette époque qu’il apprend l’espagnol avec des confrères de cette nationalité. En 1941, Miville Couture quitte Rimouski où il avait fini par occuper le poste de chef-annonceur à CJBR. Il entre à Radio-Canada qu’il va servir jusqu’en 1967. Lorsqu’il est engagé comme annonceur en 1941, Radio-Canada n’existe que depuis cinq ans. Il se forge rapidement une réputation avec sa grande culture, son français impeccable et sa connaissance de plusieurs langues étrangères.
À la radio d'État, il est tout d’abord engagé comme annonceur, mais on le retrouve également comme comédien et animateur. D’ailleurs, il est avant tout fantaisiste. Il joue dans la pièce La fiancée du commando un rôle d’allemand. Puis dans Café negro où il joue un espagnol.
Ensuite, il remplace Jacques Desbaillet à l’émission Quelles nouvelles. Après la guerre, Miville Couture imagine avec ses amis, René Lecavalier et Eugène Cloutier, une émission de sketchs et de chansons liés à l’actualité. L’émission quotidienne Le P’tit train du matin, tiendra l’antenne durant cinq ans, de 1947 à 1952. Couture y fait connaître ses talents d’humoriste. Il ne tombe jamais dans la facilité, mais use de nombreux jeux de mots. Dans cette émission, l’improvisation a une large part.
Miville commence à se montrer sous son vrai jour. Entre-temps, il tourne plusieurs petits films pour l’ONF.
En 1956, le réalisateur Paul Legendre crée Chez Miville, une émission de textes humoristiques sur l’actualité, diffusée jusqu’en 1970. C’est une sorte de cabaret mais à la radio avec public. C’est l'ancêtre du Festival de l’humour québécois à CKAC. Normand Hudon disait : “Chez Miville, c’est le chant du coq qui chaque matin annonce les premiers rayons du soleil de l’esprit et de la gaieté.“ La mémoire populaire se rappelle des drôleries de cette émission avec les Jean-Paul Nolet, Jean Mathieu, Jean Morin, Ambroise Lafortune (1917-1997), Roger Lesourd (1928- 2006), Louis-Martin Tard (1921-1998), Albert Brie, Jean-Raymond Boudou, Paul Legendre et le caricaturiste Normand Hudon (1929-1997).
L’émission est diffusée tous les samedis après-midi de 5h à 6h30. En 1958, Chez Miville est si populaire qu’elle passe d’une émission hebdomadaire à une quotidienne, éclipsant l’émission matinale Au lendemain de la veille! Elle permet à Miville Couture de donner la pleine mesure de son talent et de ses dons d’humoriste, de polyglotte et d’animateur. Pour l'émission, il crée vingt personnages qu’il ramène. Miville Couture arrive, à l'aide de peu de choses, à se rendre méconnaissable, soit par le costume, soit par la voix. Il prend très facilement un accent. Chacun de ses personnages sont différents l’un de l’autre. D’ailleurs, à la fin de sa carrière il parle six langues couramment, l’italien, l’allemand, l'anglais, le portugais, l'espagnol, le russe et le français naturellement.
Chez Miville, c’est 75 000 auditeurs fidèles chaque matin, les plus hautes cotes d’écoute de l’époque à la radio de Radio-Canada. L’émission rayonne même à l’international. Ils font des émissions en France et aux Antilles. Miville est honoré de façon éclatante aussi à Barcelone, en Espagne, en 1961 alors qu'on lui remet le trophée Ondas. Le prestigieux prix Ondas, trophée décerné par Radio Barcelona aux meilleurs programmes de la radio mais aussi de la télévision, du cinéma et de la musique dans le monde.
Atteint d’un cancer, Miville Couture quitte les ondes en 1967. L’animateur cultivé et polyglotte dont on retient aussi le talent de comédien s’éteint le 24 avril 1968. Il était âgé de 51 ans.
Son émission survit sous l’animation de René Caron. Mais depuis le décès
de Miville Couture l’émission perdait régulièrement de l’intérêt auprès des auditeurs. Elle est retirée de la programmation en juin 1970. La Ville de Montréal s’est donné un Parc Miville-Couture, sur la rue Amherst. La Maison de Radio-Canada à Montréal a baptisé son restaurant Chez Miville.
Discographies partielle:
Chez Miville …comme si vous y étiez / Disques variétés / 9001 / 1962
Chez Miville (Coffret douze 45 tours ) / Enregistré à Radio-Canada / F-26402 /1964
Sources:
1958 Progrès du Saguenay, 18 janvier, P. 13
1968 Vallée de la Petite Nation, 2 mai, P. 13
1968 Télé-Radiomonde, 4 mai, Cahier spécial
1970 Télé-Radiomonde, 28 mars, P. 9
Disques Variétés 9001 1962
Enregistrements réalisés studio 11 Radio Canada Fevrier 1964
Meilleurs sketchs de l'émission Chez Miville de l'année 1964 réunis dans un Coffret de douze 45 tours
Difficultés temporaires (1958)
"N’ajustez pas vos appareils ! "(1959)
Entre Noël et le Jour de l’an, le 29 décembre 1958, plus précisément, les réalisateurs de la Société Radio-Canada
déclenchent la grève afin d’acquérir la reconnaissance de leur association professionnelle.
Les réalisateurs allaient sortir dans la rue amorçant la première grève de cadre au Canada. En déclenchant la grève le
29 décembre 1958, les réalisateurs de Radio-Canada, qui posaient le problème de la syndicalisation des cadres ne
savaient pas vraiment dans quoi ils s’embarquaient. Ils étaient nombreux à croire que cette grève ne durerait qu’une
semaine. Elle dure 68 jours et marque l’histoire du Québec.
Dans leurs combats, les réalisateurs reçoivent l’appui de L’Union des artistes (UDA), qui est présidée à cette époque par
Jean Duceppe, appuyé aussi par une foule de personnalités du monde des arts et de la politique. René Lévesque, alors
animateur de l’émission Point de Mire, Jean Marchand, Pierre Elliott Trudeau, Gérard Pelletier, Jean-Louis Roux et
Jean Bissonnette brandissent les pancartes à leurs côtés. On dit que, s'il n’y avait pas eu cette grève, probablement que
René Lévesque n’aurait jamais été premier ministre. Il aura fallu un arrêt de travail pour qu’il s’intéresse à la politique.
Les membres de l’Union des Artistes apportent un soutien particulier à leurs collègues réalisateurs en mettant sur pied
un spectacle bénéfice pour venir en aide aux emplois de Radio-Canada touchés par le conflit. Ce spectacle met
notamment en vedette Dominique Michel, Denise Filiatrault, Olivier Guimond, fils, Jean-Louis Roux et
Jacques Languirand. Le titre du spectacle est Difficultés temporaires et il a lieu au Théâtre Amherst. Le spectacle est
enregistré et deux disques en sont tirés, N'ajustez pas vos appareils! et Difficultés temporaires. Les disques ne sont
pas disponibles dans les commerces et sont à tirage limité. La totalité des bénéfices réalisés sur la vente de ces
disques est versée au fond de secours Radio-Tévé.
Un troisième spectacle est monté par l’Union des Artistes qui a pour titre Canal (Neuf) 9. Les recettes de ce spectacle vont aussi au fond de secours.
En 1983, lors du 25ème anniversaire de la grève des réalisateurs, Jean Duceppe, se rappelait cette crise en ces mots "C’est l’hiver où nous sommes devenus des adultes. Nous étions tous convaincus que la grève durerait une semaine au plus. Nous nous sommes brusquement réveillés sans interlocuteur. Le réseau anglais ne bougeait pas et Radio-Canada programmait des films tellement intéressants que personne ne s’ennuyait de nous. De notre côté, nous étions obligés de tenir notre parole et notre rôle de grévistes jusqu’au bout.".
Artistes:
Jean Duceppe, Paul Berval, Dominique Michel et Denise Filiatrault, Olivier Guimond et Paul Desmarteaux, Marcel Gamache, Raymond Lévesque, Yoland Guérard, Murielle Millard, Roger Beaulu, Gilles Pellerin, Roger Joubert et plusieurs autres.
Discographie partielle:
Difficultés temporaires / Music-Hall / 33-107 / 1959
N’ajustez pas vos appareil ! / Music-Hall / 33-108 / 1959
Sources:
1959 Radiomonde et Télémonde, 14 février, P. 5, Jac Duval
1998 Le Devoir, 29 décembre, P. B8, Brian Myles
Music Hall 33-108 1959
Music Hall 33-107 1959
Moi j'ai du caractère
Roger Drolet (1935-2011)
Roger Drolet est né le 7 octobre 1935 à Trois-Rivières. Il est le fils de Armand Drolet et de Antoinette Massé. Il fait ses
débuts en ondes à CHFA 680 Edmonton, radio francophone de l'Alberta, en 1959. Il travaille par la suite pour plusieurs
petites stations régionales au Québec, dont CKRN 1400 Rouyn-Noranda, et CHLN 550 et CKTR 1150 (ensuite CJTR 1140)
à Trois-Rivières.
En 1962, à CJLR de Québec, il est l'animateur du jour. Cette année-là, il met au point une nouvelle formule radiophonique: Les insolences d’un téléphone, le titre de l’émission Moi j'ai du caractère d'où trois disques de ses meilleures insolences sont enregistrés et vendus en grand nombre. Les Insolences deviennent un succès instantané et sont bientôt retransmises à travers toute la province, jusqu’en 1967.
Pour ce qui est de la paternité des Insolences d’un téléphone, le mystère reste entier. À Québec, on dit que c’est Roger Drolet et, à Montréal, on dit que c’est Yvan Ducharme. Les deux ont sorti un disque avec le même concept en 1963. Ce qui est indéniable par contre, c’est que Yvan Ducharme a exploité l’idée plus longtemps.
En 1968, le créateur de Moi, j’ai du caractère, la plus populaire des émissions radiophoniques jamais diffusées de la vieille capitale, a décidé de quitter la ville de Québec pour tenter sa chance à Montréal et prouver du même coup qu’il est véritablement un animateur hors-pair. Il est embauché à CKVL (Verdun) par le propriétaire-fondateur, Jack Tietolman, impressionné par la dernière trouvaille de Drolet, intitulée Moi j'ai pas dit ça, qui consiste à faire, pour fins d'humour, des montages de déclarations de personnages publics de manière à leur faire dire des choses qu'ils n'ont pas dites. On lui offre une période de deux heures par jour du lundi au vendredi inclusivement, soit entre 5 et 7 heures du matin et de trois heures le samedi, entre 5 heures et 8 heures toujours le matin.
Drolet passe deux ans sur les ondes de CKVL 850 Montréal.
En 1970, à Ottawa, il anime, avec brio, la ligne ouverte Chacun son tour.
En 1972, il retourne à CKVL et sera animateur à cette station pour une période de plus d'un quart de siècle. Pendant vingt ans, il anime la nuit l'émission Sommeil interdit et, à partir de 1992, il anime le soir, jusqu'en 1998, l'émission Le monde selon Roger Drolet. Au cours des années 1980, il y élabore sa théorie du bag, selon laquelle les gens suivent trop souvent, malgré eux et à leur détriment, une forme de pensée unique. En 1985, il développe sa théorie, fort controversée, dite des deux dimensions, qui peut se résumer en disant que la femme n'apprécie le sexe que dans l'amour alors que l'homme n'a pas a être en amour pour apprécier le sexe.
"Il est de la nature de lu femme d'être soumise; c'est inscrit dans ses gènes. La femme suit toujours l'homme. Et, si elle riposte, c'est qu'elle n'est pas amoureuse."
"L'homme obéit à Dieu, et la femme à l'homme."
Nous sommes en 1992 (après Jésus-Christ)
C'est parti, plus rien ne peut faire cesser les lignes de sonner. Pour les uns, Roger est un fou, pour les autres, ils aiment ses idées et le réclament sur scène. S'ensuit deux livres à succès, cassettes audio et vidéo. Le public lui est très attaché. Controversé par moment, ils sont nombreux à lui donner raison en ondes et par le volumineux courrier qui lui est adressé ainsi que le très grand nombre de personnes qui assistent à ses spectacles conférences.
Roger Drolet s'appuie sur des démarches personnelles dans le laboratoire de la vie. Il n'hésite pas à se documenter et à consulter des professionnels qualifiés dans différents domaines. Tout ce qui touche la nature humaine l'intéresse. Les différences culturelles, l'histoire, les émotions, la spiritualité, les rapports hommes-femmes. Pour lui, la misère humaine est un fait. La plus grande des souffrances se trouve chez ceux qui cherchent le divertissement.
Il fait un retour en ondes en 2001 sur les ondes de CKAC 730 Montréal, passe à CJMS 1040 en 2003, retourne à CKAC en 2006. Il anime À contre courant du lundi au vendredi de minuit à 1h30. Il termine sa carrière sur cette station en 2007.
M. Drolet était également reconnu pour ses conférences sur l'art de la communication ainsi que sur la croissance personnelle.
Roger Drolet est un fan des Beatles, tellement qu’il est fondateur d’un réseau panquébécois de collectionneurs de produits à l’effigie des Beatles.
Roger Drolet est décédé en avril 2011 des suites de problèmes cardiaques
à l'hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, à l'âge de 76 ans.
Discographie partielle:
Moi j’ai du caractère /RCA Victor /CGP-166/1964
Sources:
1968 Télé-Radiomonde, 11 mai, P. 14
1984 Télé-Radiomonde, 5 février, P. 27
1992 La Presse, 8 février, P1. 10, Daniel Lemay
2011 La Presse.ca, 15 avril, (PC)
RCA-Victor série Gala CGP-166 1964
RCA-Victor série Gala CGP-220
Collection André Thériault
"Les 3 Cloches" était une émission de télé de variété enregistrée au Cabaret Fernand Gignac. Chaque comédien y allait de sa meilleure histoire dans l'espoir d'entendre 3 cloches qui consacrait la meilleure histoire. Roméo Pérusse, Paul Berval, André Bertrand et Roger Turcotte. Ce disque a été produit en hommage à Télé-Métropole Le canal 10. Face 1 pour tous/ pour adultes la fesse 2
Trans-Canada TF 402 1969
"Humour quand tu nous tiens..."
Revue humoristique avec Guy L'Écuyer, Maurice Tremblay et Bob Cousineau. Enregistrée à la Boîte à chansons "La feuille de Gui" du théâtre de la Marjolaine à Eastman.
Kebec DK-3002
Une vie dans la journée de Gérard D. Laflaque
Serge Chapleau (1945- )
Gérard D. Laflaque est un personnage de fiction de Serge Chapleau originellement publié dans les années 1980. Sa première apparition à la télévision fut en 1978 sous forme du moulage de caoutchouc de sa tête, vu sur une tablette lors d'une entrevue animée par un très jeune Christian Daigle (aujourd'hui connu sous le nom de Fleg), lors d'un épisode l'émission-jeunesse Télé-Jeans. Dans celle-ci, Chapleau dit vouloir sortir du monde du dessin parce que l'animation de marionnettes
permet de retenir l'attention du spectateur plus longuement qu'une caricature de journal. Il dit aussi que le projet a impliqué la création d'une nouvelle recette de caoutchouc.
De 1982 à 1983, la série "La minute à Laflaque" (en émissions de 60 secondes)est diffusée sur les ondes de Radio-Québec (aujourd'hui Télé-Québec). Un album 33 tours est publié en 1983 par Kébec-Disc, ainsi que le 45 tours La flaqua danse musique. Quelques années plus tard, il est apparu dans au moins trois pubs du beurre d'arachides Kraft.
Source:
Wikipedia
Kebec-disque KD-580 1983
L'heure de la bonne humeur
Léon Lachance (1920-1971)
Léon Lachance est à CKVL ce qu’est Miville Couture à Radio-Canada.
Léon Lachance est né en décembre 1920 dans la vieille capitale (Québec). Il y passe toute sa jeunesse, avant de venir à
Montréal. Il complète ses études classiques à Québec, à l'Académie St-Jean-Baptiste, ensuite au St-Patrick High School
et à l’Université Laval. Il est un parfait bilingue, et il se fait un hobby d’étudier les langues étrangères.
Après quelques années au service de l'International Harvester Co., c’est le début de la guerre. Il est, comme plusieurs de ses compagnons de travail, renvoyé, il s'enrôle dans la Marine. Après sa démobilisation, il va passer des auditions pour la station CKCV. Il fait ses débuts à la radio à l'automne 1942 à la station CKCV, de la vieille capitale. Il commence comme “office-boy”. Il remplace la secrétaire malade, il s’occupe du courrier, il balaie les studios, il est opérateur. Après quelques semaines, une vacance dans le personnel des annonceurs propulse Léon Lachance derrière le micro. On met à profit le fait qu’il est bilingue en lui confiant des émissions anglophones. Bref, pendant sept ans, il acquiert une formidable expérience qui lui sert pour la suite des choses.
En 1944, il est invité comme Maître de cérémonie sur l'émission Ici l’on chante, programme diffusé sur le réseau national de la Société Radio-Canada, qui était retransmisse sur tout le réseau canadien et, était entendu jusqu’aux États-Unis.
En 1949, la station de radio CKVL de Montréal met la main sur cette nouvelle étoile, et il vient s’ajouter à l’un des plus intéressants personnels des stations de Montréal. Léon Lachance est un des tout premiers sinon le premier, à composer un "hit parade" à une antenne montréalaise. En plus d’être annonceur, animateur, chanteur, il possède un stock impressionnant d’histoires drôles. On peut aussi le voir dans quelques émissions de télévision, notamment Les Plouffe.
C’est à cette époque qu'il débute comme chanteur. Il excelle particulièrement dans la chanson américaine populaire. À cette époque, la chansonnette française n’était pas encore installée solidement chez nous. Il mène une carrière à double voie; d’un côté, il anime des émissions à CKVL le soir et le matin et, de l’autre, il est présentateur et chanteur de cabaret. Il devient la vedette du cabaret Faisan Doré. Il anime avec Madeleine Lachance (aucun lien de parenté) la série d'émissions Les étoiles de France, une chance unique pour lui de chanter avec les vedettes françaises de l’époque (Jacques Pills, Suzy Solidor, Lina Margy, Tohama). Dans son cercle d'amis, on retrouve Jacques Normand, Pierre Roche et un certain Charles Aznavour.
Puis, son nom et sa voix le rende populaire, et, il fait ainsi ses débuts comme maître de cérémonie et chanteur dans les cabarets de Québec et de la région. Son succès est immédiat. Il chante au Horse Shoe Club, à L'Hôtel Montcalm et au Club des Marchands de Québec.
Son émission L’heure de la bonne humeur, avec le pianiste Rod Tremblay, est restée en ondes pendant quatorze ans.
Léon Lachance meurt subitement d’une crise cardiaque à l’âge de 50 ans dans la nuit
du 1er au 2 avril 1971.
Discographie partielle:
L’Heure de la bonne humeur / Alouette / SAS- 559 / 1968
Sources:
1949 Radiomonde, 3 septembre, P. 9
1950 Photo-Journal - tout par l'image, 14 décembre, P. 23, Henri Cheraux
1971 La Presse, 2 avril, P. A3
1971 Photo-Journal - tout par l'image, 18 avril, P. 5, Claude Asselin
Albert et Phonsine "sur le sofa"
Marcel Gingras et Claire Robert
CKJL - Radio - St-Jérôme, Québec, Canada.
Rusticana RMM-670 1965
